vendredi 22 mai 2009

Bulletin No6




Date: 26 Feb 2009
Lundi matin, départ pour Cuenca. On longe la plaine cotière, et la route commence à monter dans la forêt de nuages. Sur les côtés, on aperçoit de gracieuses fougères arborescentes, puis ...des nuages.
Notre chauffeur se faufile entre les ornières, les nids de...condor, les coulées de boue et des pans entiers de montagne écroulés!
Encore un trajet rockn'roll, je crois qu' on doit avoir le même chauffeur depuis le début .
On va monter comme ça jusqu'à 4125ms, dans un paysage de Paramo magnifique, à travers le Parque Nacional Cajas, on croise des lamas, il y a des élevages de truites, des petits lacs glacés. On redescend sur Cuenca à 2500ms.
Cuenca est une très jolie ville coloniale, avec de belles églises , une cathédrale monumentale. On va en bus à Sigsig visiter une coopérative de "toquilleras". C'est ainsi qu'on appelle les femmes qui fabriquent les "sombreros de paja toquilla", les fameux"panamas".
Dans tous les villages qu'on traverse, on croise de nombreuses indigènes, un paquet de paille sous le bras, vaquant à leurs occupations en tressant des chapeaux!
Un des principaux attraits de Cuenca, c'est le Parc Cajas, mais Alain a toujours son problème de cheville, Maryse est à plat après son rhume, un break s'impose.
Justement, dans mon guide, on parle de Vilcabamba, la Vallée de l'éternelle jeunesse, où paraît-il, les gens vivent centenaires!
Ni une, ni deux, nous revoila dans le bus.
Cette fois, le chauffeur est plus tranquille, mais pas la route!
On passe de 2500ms à 3200ms, puis on plonge dans la vallée à 1700ms, comme ça 2 ou 3 fois. A chaque fois on voit la végétation changer ....et Francis verdir!
Arrivés à Vilcabamba , on peut constater qu'il y a encore de beaux vieillards, quant aux vieillardes....elles sont aux travaux des champs!
On est dans un hôtel façon club de vacances, l'avantage c'est qu'il y a une piscine, des jacuzzis, un hammam, un sauna , un...ternet et un spa!
Tout ce qu'il nous faut!
Aujourd'hui, j'ai fait la totale: soin du visage, massage du cuir chevelu et soin des cheveux, massage des pieds et cuisson pendant 40mns dans le jacuzzi débordant de mousse parfumée aux herbes et aux huiles essentielles, je me serais crue au milieu d'une barbe à papa géante!
Après le hammam d'hier, aujourd'hui on est relax! Il nous fallait ça car les festivités commencent avec 3heures de retard, comme il se doit en Equateur!
Il y a un joli défilé l'après-midi, avec des danses. Ensuite on va à l 'arène de combats de coqs, mais on est loin de l'ambiance dominicaine, même les coqs sont plutôt ...pépères(ils doivent être vieux!), on se fait copieusement arroser de mousse et notre resto favori affiche un panneau "clausurado" ça veut dire : fermé pour non présentation de facture. Ici on ne rigole pas avec les taxes! On se rabat sur un autre ....qui nous fait payer une "taxe canaval!".Enfin on se rend au gymnase pour l'élection de la reine(Alain et Francis rèvent de voir de belles jeunes filles en bikini!)
C'était pour 20h, il est presque 21h et il n'y a encore personne!
La fatigue a raison de la lubricité de nos epoux.
Le dimanche matin, ils sont en train d'installer la sono pour le bal du soir, ça va pulser!
Le bruit est déja assourdissant, les gosses sont dechaînés, les ivrognes cuvent dans les coins , ça sent la "resaca"( gueule de bois)!
Après le déjeuner, on va voir à la gare des bus et le gars nous dit de ne pas trainer parce que cç va être chaud et il y aura beaucoup de monde. On serait bien restés un peu à l'hôtel, mais il a plu très fort cette nuit et la piscine ne nous tente plus. On repart donc pour Loja, où nous prendrons un bus de nuit à 23h.
Sur la route, c'est l'exode! Apparemment, tous les habitants de Loja ont décidé de venir danser à Vilcabamba cette nuit. Il y a un énorme embouteillage sur 2 files, le bus ne peut pas avancer contre ce flot de voitures, le chauffeur râle!
On arrive tant bien que mal vers 15h dans une ville déserte, 8heures à tuer!
On fait le circuit touristique décrit dans mon guide, çanous prend 1/2heure!
De loin en loin, on entend des pétards, on se croirait à Beyrouth, c'est la guerre civile, tous les gens sont terrés chez eux et .....on ne nous a pas prévenus!
A 23h on est dans le bus, a 23h10, je dors. A 4h du mat, on passe la frontière. Côté Equateur, pas de problèmes, côté Pérou, coupure de courant!
On doit réveiller le mec en frappant au carreau, c'est surréaliste, on remplit les papiers à la lueur de ma frontale. Ensuite on traverse pour un autre tampon(gaffe aux flaques d'eau!)Le chef est dans son bureau , il regarde un film à la télé....il doit avoir un inverseur, mais pas pour les employés!
Le reste du trajet se passe bien, on est arrêtés 2fois par des vaches (les ruminants, bien sur!),1fois par dsé chêvres, et 1fois par la police, ensuite , je dors jusqu'a Piura.
A Piura, il fait une chaleur accablante, on retrouve le goût des délicieux ceviches du Pérou, on commence un nouveau voyage. Merci à toutes celles (et ceux)qui m'ont envoyé des nouvelles, ça m'a fait très plaisir. Ce n'est pas la même chose quand on est en France, je peux rester des mois sans écrire ni téléphoner,mais je sais que vous êtes LA!
Mais quand je suis loin, vous me manquez!
A bientôt
Josephine

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