vendredi 27 novembre 2009

Le Toro Osborne


Salut à tous !
J'ai oublié de vous mettre le Toro Osborne dans les photos ....on s'était arrêtés exprès sur l'autoroute pour prendre la photo !!!

Ce toro est fièrement campé le long des routes espagnoles depuis très longtemps, je me souviens qu'il était déjà là quand j'avais 11 ans et qu'on allait voir mon grand-père au fin fond de la province de Valence (c.a d. au siècle dernier !)
Mais , quand on a voté chez nos voisins les lois anti publicité alcoolique, il a fallu sacrifier les toros.
Ce fut la révolution dans toute l'Espagne, a tel point qu'on dut trouver un compromis :Le Toro pouvait rester, mais il fallait ôter le nom de la marque de brandy (Osborne) qu'il représentait .
Voilà pourquoi on peut encore voir ce fier animal le long des routes d'Espagne, sans marque....mais avec tous ses attributs !

mercredi 25 novembre 2009

Andalousie, les Alpujarras

Comme au pays basque, les rideaux de piments sèchent aux fenêtres

C'est pour rire!
La horde sauvage
les genêts épineux refleurissent
le stupa du centre bouddhisteO-Sel-Ling
Sancho, notre pote




Le village de Capileira, à flanc de montagne


les chataigners sont plus que centenaires


Villages typiques des Alpujarras

mercredi 18 novembre 2009

Automne en Andalousie

Une rue de l'Albaicin à Grenade, au fond , l'Alcazar
Grenade, vue du Mirador San Nicolas
Une petite place à Grenade







les amoureux enchaînent ces cadenas au pont de Triana.... et jettent la clé dans le Guadalquivir

Les restaurateurs...se restaurent
Un morceau de la Cathédrale
La majestueuse Place d'Espagne à Séville









Azulejo

Vitrines dans la calle Sierpes, Séville La Tour de l'Or

Séville

Une rue de Séville un patio fleuri
A Madrid devant l'ambassade d'Allemagne

Expéditeur: Poupeney <josephinepoupeney@yahoo.fr>
Date: 18 novembre 2009 18:29:31 HNEC

Objet: Bulletin

Holà !
On est seulement partis en Espagne cet automne, mais vous me manquez alors voilà un petit bulletin.
On a passé 4 jours à Madrid chez Mathieu et Viviane, on a glandé et
visité le Corte Inglés.
Puis nous sommes allés à Séville, on a beaucoup aimé. Notre hôtel était en dehors de la ville, une navette nous emmenait, alors le soir on n' avait pas vraiment le courage de ressortir.
Mais quand nous sommes arrivés à Grenade, alors là, on était en plein centre ville... Et on en a profité!
Le soir il y avait un monde fou dans les rues. Nous, on faisait de la rando urbaine, c'est tuant! On rentrait faire la sieste à l'hôtel et on repartait vers 9h, 9h30 se taper des tapas !
On a adoré l' ambiance de Grenade.
Le dimanche nous sommes repartis pour les Alpujarras. C'est au sud de la Sierra Nevada, une très jolie région, avec plein de villages blancs perchés sur le flanc de la montagne.
On a loué un petit studio et depuis on randonne tous les jours.
Hier on est allés jusqu'à un centre de retraite bouddhiste, on est restés un moment devant le stupa et on est repartis pleins de sérénité. On a rencontré un anglais avec ses chiens, l'un d' eux, Sancho, un grand chien tout en pattes, ne voulait plus nous lâcher! Il nous a fallu presque 1/2 h. pour nous en dépêtrer! On s'est rendu compte que les anglais ont colonisé tout le versant ouest de la montagne!
Aujourd'hui, nous avons rencontré plein de chevaux que 2 anglaises menaient au corral, puis des chèvres sauvages, un jeune hollandais et enfin un couple de... nantais!
Au retour on a ramassé des noix et on va se faire un apéro avec du fromage de chèvre et du vin local
A la votre !

Joséphine



dimanche 16 août 2009

Mois d'août à Nantes

On s'entraine pour notre tronçon de Compostelle en septembre,
27kms, le 1er jour.
On fait de grandes marches tous les jours et on va aux mûres.
Alain raffole de la tarte aux mûres, il paraît que je suis la reine des
tartes !!
Ça me rappelle des souvenirs de gamine :
A la fin des vacances ( à cette époque la Rentrée était fin septembre ), Papa prenait quelques jours pour fermer la maison de l' Ile d'Yeu et nous ramener à Paris.
Les marées d' équinoxe nous éloignaient de la plage, d' ailleurs nous avions notre compte de soleil, de mer, de sable Alain en plein effort
dans les cheveux et de coaltar sous les pieds
( les pétroliers, sûrs de l'impunité, ne se privaient pas de dégazer au large! )
J'allais avec Papa cueillir des mûres, on revenait griffés de partout!
Quand il pleuvait, on s' équipait, ciré et bottes, et on allait aux escargots ( on disait des " lumas")
Nous en avions un paisible troupeau, à la cave, dans une caisse grillagée, qui jeûnaient en attendant de finir en garniture de paella.

Sandy attend sa récompense

L'objet de notre convoitise


Quand j'ai connu Alain, il lui a fallu sacrifier au rite
au rite, et, s'il
n'avait pas aimé la cueillette autant que moi.... nous n'aurions peut- être pas passé quarante ans ensemble !!






Le résultat

jeudi 6 août 2009

entre deux voyages

après la grêle




le petit village de Fragen







un petit chemin qui sentait les genêts



C'est l'effervescence, nous sommes en pleine préparation de notre semaine de rando sur le Chemin de Compostelle, début septembre et

nous regardons plus loin vers l'Indonésie, pour le mois d'octobre.

Je n'arrête pas de râler depuis notre retour de Puy l'Evêque car j'ai loupé une promo sur les vols Malaysia Airlines, tout entre 400 et 470 euros!


J'en profite pour passer quelques photos d'Ordesa.
là, c'était dans le cañon d'Añisclo

jeudi 4 juin 2009

Bulletin No10

Salut à tous!
Avant de commencer je dois faire amende honorable: ce n'est pas Maryse qui ralait dans les montées, à La Paz, c'est seulement Francis!!!!
Et je dois féliciter Marie-France qui a retrouvé l'auteur de la phrase -mystère ....et c'est...
Ce coquin de Victor Hugo "C'était la saison des vendanges, de la route où nous passions on apercevait, jupes courtes et penchées vers la terre, des cultivatrices dont on voyait surtout la première syllabe."
Et maintenant:
Bulletin No10
La matinée est bien avancée quand on démarre, notre chauffeur s'appelle Grover et nous partageons le 4x4 avec deux mignonnes petites allemandes. On commence par le cimetière des trains. De vieilles locos à vapeur, bien entamées par la rouille au milieu d'un champ de sacs plastiques. Un petit malin a écrit sur une locomotive:
"On recherche un mécanicien...URGENT".
Puis on va visiter un village où les gens vivent du sel qu'ils récoltent sur le Salar. Ils ne risquent pas de voir s'épuiser leur ressource, il y aurait jusqu'à une épaisseur de 500ms, à certains endroits!
Le Salar d'Uyuni est une immense étendue de sel de 250 sur 150kms. Alain et moi sommes déja venus, il y a 5ans. C'était en février, il avait beaucoup plu et le Salar était recouvert de 15cms d'eau. C'était féerique, on était comme en apesanteur!
Aujourd'hui, il est sec...et c'est tout aussi beau. La surface craquelée dessine des figures géometriques, on visite l'ancien hôtel de sel, transformé en musée car il contaminait le salar, puis on va déjeuner à la Isla Pescado ...en forme de poisson, sur laquelle se trouvent des cactus millénaires. On fait des"photos d'illusion"(comme dit Grover) sur notre banquise de sel, on s'attend presque à voir passer des ours blancs! Après le déjeuner on traverse le Salar, le spectacle est exceptionnel et on rejoint la rive où les cultures de quinoa nous jouent une symphonie de couleurs:d u jaune au pourpre en passant par le lie de vin. Au milieu des champs, gambadent de gracieuses et graciles vigognes. On arrive à notre hôtel...de sel. Un hôtel en briques de sel, avec un lit en sel, des meubles en sel et un sol ...en sel....mais à l'orée du Salar pour éviter toute contamination. Tout près de ce village, San Juan del Rosario, se trouve une nécropole préincaique très ancienne(env.2000ans). De grosses roches de lave creuses dont les anciens habitants ont utilisé les cavités pour y déposer leurs morts avec leurs vêtements et des poteries. C'est intéressant, on joue à la chasse aux squelettes, il y a Gédéon(mon préféré), Octave, Alfred, etc....Les lamas paissent tranquillement tout autour. Après la toilette ...à l'eau froide, on attend le dîner, on ne va pas faire long feu, ce soir.
Ce matin 20mars, en me levant, j'avais 60ans.
C'est la première dizaine depuis les 40 qui ne me fait ni chaud, ni froid! Je suis sortie et j'ai contemplé la beauté du monde, ça m'a comblée de joie pour la journée......Tout le trajet a été magnifique, on a longé des lagunes, traversé des déserts de sable, pris des photos de "l'arbre de pierre"
façonné par l'érosion. Il y avait plein de vigognes, des flamants roses et même des ñandus(suris, en quechua), de petites autruches. Mais quand nous sommes arrivés à la "laguna colorada"...elle n'était pas rouge car il n'y avait pas assez de soleil pour les microorganismes qui lui donnent sa couleur. On a quand même fait un grand tour à pied pour photographier les flamants et les lamas(va falloir faire du tri en rentrant!). On loge en dortoir de six dans une petite pension. J'ai apporté, de La Paz, deux bouteilles de vin, je commence par en casser une, l'émotion sans doute!
Heureusement, le guide en avait prévu une autre. Maryse et Francis m'ont offert une grosse boite de chocolats et j'ai apporté des rochers au coco. J'espérais faire la pige à Eric, qui a fêté ses 47ans au Népal à 4600ms, mais on n'est qu'à 4270ms ...Tant pis!
On passe une très bonne soirée, bien arrosée, en chansons!
Avant d'aller nous coucher, Alain et moi allons faire un petit tour dehors, toutes les étoiles sont allumées ...et comme je vois double, ça en fait beaucoup!
Pendant la nuit, j'ai envie de faire pipi, je chausse mes grosses chaussures et je me lance dans le couloir en slip et en t-shirt, ma lampe frontale sur la tête. Les toilettes sont au fond ...ça fait au moins 1km! Elles sont sales, je décide d'aller dans la nature, je fais 4 pas dehors et je reste tétanisée: En face de moi, un gros animal fouille dans les poubelles, il sent ma présence, tourne la tête, un regard métallique me fixe...c'est un puma!
Je me rappelle les instructions du guide, au Népal: face à un tigre, ne pas baisser les yeux!
Je soutiens son regard, un feulement, il se ramasse, prêt à bondir.......Non, pas la nuit du jour de mes soixante ans!
Heureusement......à ce moment-là, je me réveille! Ca devient urgent, je file aux toilettes.
On se lève à 4h30 du matin pour aller voir les geysers, surprise, il a neigé dans la nuit, tout est blanc sous la lune! Les geysers ne sont pas très impressionnants mais toute la zone a une intense activité volcanique, le Commandant Cousteau(soi-même!) est venu explorer le cratère du volcan Licancabur (le plus beau, je l'adore!). Ensuite on va se baigner( Maryse et moi car les autres sont de vraies poules mouillées ....euh, plutot sêches!), dans une source chaude, près d'un lac. Il fait 9 degrés dehors, 35 dans l'eau, le plus dur a été de se déshabiller, après c'était génial, on ne voulait plus sortir! On prend un solide petit déjeuner, on n'est pas au bout de nos surprises, les rochers de Dali sont sous la neige, le Licancabur trône devant la Laguna Verde (qui est verte!)
le spectacle est merveilleux! C'est déja fini, Grover nous abandonne au poste frontière bolivien, on doit lui faire nos adieux, et à nos deux petites allemandes, Janna et Anna. On attend le minibus chilien qui doit venir nous chercher, il fait un froid de canard, on est à 4500ms, on se rhabille chaudement. Quand le minibus arrive enfin, il est plein de touristes qui arrivent de San Pedro de Atacama en débardeurs et en tongs!!!!! Nous sommes à San Pedro vers 13h (midi à l'heure bolivienne)il fait très chaud, on est descendus de 2000ms, il nous faudra encore plus d'1heure pour trouver un hôtel à un prix décent, c'est le week-end et ici c'est un peu St Trop'!!!Après une bonne douche, on a repris figure humaine, on prend nos billets de bus pour Arica demain soir, on ne veut pas trop s'attarder, il y a trop de touristes! Le village de San Pedro de Atacama est très joli, une vraie carte postale, surtout la place de l'église, mais il n'y a que des restos et des boutiques d'artisanat. On a quand même une petite cantine locale et dimanche à presque 13h, on s'étonne que rien ne soit prêt (le riz, même pas cuit!), la patronne nous dit alors"mais il est seulement midi!"les chiliens sont passés la semaine dernière à l'heure d'hiver ...et Grover s'est trompé! On se régale de delicieuses cotelettes d'agneau et on grimpe dans le bus de Toconao pour rejoindre l'oasis du Valle de Jerre. L'oasis est d'une fraîcheur vivifiante, après les vents brulants du désert d'Atacama. Maryse trempe ses pieds et je me baigne( je dois être la seule à aimer l'eau froide!).On parcourt à pied tout le canyon puis on va au village de Toconao pour reprendre le bus....On a une petite soif, on entre dans le même petit resto où nous étions venus il y a 2 ans, il y a tout un groupe, on engage la conversation, une jeune femme, Blanca, nous chante le début de la Marseillaise et on commence à fraterniser! On passe un moment extraordinaire, Nathaniel sort sa guitare, tout le monde entonne l'hymne chilien, la main sur le coeur, nous, on bousille la Marseillaise, je leur chante ma chanson en chinois (disque d'or au Népal ....depuis mon passage!), chacun y va de son couplet et c'est bientôt l'heure de nous quitter. On échange nos e-mails, on promet de s'écrire et ils nous raccompagnent à San Pedro en voiture. Voilà, maintenant ...on va être obligés de revenir! Le soir, après le dîner, on prend un bus de nuit pour Arica et on dort tous les quatre comme des bébés. Je vous garde un dernier bulletin à envoyer de Lima, juste avant le départ!
Bises à tous

Joséphine
Désolée, 2fois la même.....je ne sais pas l'ôter!!!!