samedi 23 mai 2009

Bulletin No8

Coucou, c'est moi, j'ai plein de trucs à vous raconter!

Nous étions déja venus à Cusco fin 2005. La ville, indéniablement très belle, nous avait deçus: trop de touristes et des péruviens qui nous prenaient pour des distributeurs de billets. On avait fait la bêtise d'arriver de Lima en avion et de commencer à cavaler le 1er jour; résultat: mal de tête, déprime et grosse fatigue....On est quand même à 3200ms !

Cusco,la cathédrale






Cette fois-ci, notre impression est toute autre. La ville est toujours aussi belle, il y a beaucoup moins de touristes, c'est la basse saison, les gens sont beaucoup plus chaleureux. Comme quoi, c'est très subjectif!

On a de la chance, il fait très beau, notre hôtel, on ne l'a pas fait exprès, s'appelle hôtel PICOL ! (c'est le nom d'une montagne sacrée, bande d'ignares! ).

Dimanche matin, on sort de l'hôtel, direction le marché, mais, en arrivant près de la Place d'Armes, on est attirés par le défilé!

Le défilé des élèves policières






Devant la Cathédrale, une tribune avec un dais rouge pour les officiels, les marches du parvis sont "de toutes les couleurs" de monde. Bien que plutôt antimilitariste, je dois dire que ce défilé avait de l'allure! D' abord la fanfare, puis les beaux gars du bataillon de montagne, en tenue camouflée, dans les beiges, puis les élèves policiers et policières. Ensuite, la montée des drapeaux, le péruvien et le drapeau de Cusco (qui ressemble à l'Aymara, qui ressemble au drapeau gay!), ce dernier hissé par deux dames, doyennes des universités, journée internationale de la femme oblige!


Puis c'est le tour de tous les comites feminins du"vaso de leche", très pittoresques et dans le plus grand désordre, il y a même un char. Ca va faire 2 heures qu'on est plantés là, on va faire un break, j'ai un coup de soleil sur le nez!







On se dirige vers le marché.....quand on croise un défilé de Carnaval! Il y a foule, la parade est interminable, les costumes sont superbes!





Nos pas nous portent Place San Francisco où une chanteuse folklorique et unijambiste s'égosille à pleins poumons(faut dire qu'elle a ce qu'il faut!). Un peu plus loin, des stands de nourriture, Alain se fige devant une imposante matrone en blouse blanche qui propose des assiettes énormes de: (tout ensemble!)Cuy, poulet, porc, saucisse, boudin, beignet, fromage, algues et oeufs de poisson!Que croyez-vous que fit Alain? Sur la table, il y a une bouteille de Pisco et des verres, notre voisin nous explique que c'est pour"faire glisser le gras".....On a fait glisser!
L'homme repu décide qu'il est temps d'aller boire un jus de papaye au marché!
Devant le marché, les "diables"sont écroulés, terrassés par la chaleur et la fatigue, on fait une photo. Il y a plein de gens en costume dans les allées, qui déambulent ou se restaurent.
On rentre prendre un peu de repos à l'hôtel(c'est crevant de faire touriste!), puis on retrouve Maryse et Francis et on va à la gare routière acheter nos billets de bus pour le lac Titicaca.
Ca nous prend plus d'1 heure! C'est à qui racontera le plus de bobards pour vendre des tickets!Finalement on achète à une nana qui nous inspire confiance. On prend un bus de jour, car Maryse, Francis et Alain dorment mal dans le bus....pour moi, de jour ou de nuit......!

Lundi, on a réservé un taxi qui nous emmène à Ollantaytambo, d'où Maryse et Francis prendront le train pour le Machu Picchu. On les laisse à la gare et on s'installe dans la 2ème petite pension qu'on visite. On fait un grand tour dans le village, c'est plein de pensions toutes plus mignonnes les unes que les autres, mais on ne regrette pas, la notre est bien, c'est pas le Pérou....mais si, justement!(Celle-là, je voulais vous la faire depuis longtemps, je la case maintenant, car dans 3 jours on sera en Bolivie....ça le fera plus! )Le village de Ollanta.....est un "village inca vivant", les ruelles étroites sont bordées de hauts murs de pierre, il y a des rigoles où l'eau circule, les habitants sont réservés mais souriants et aimables, et il est dominé par une forteresse Inca, surmontée d'un temple. Le lendemain , on passe la matinée à "glander" et à prendre des photos.


Cherchez le profil de l'Inca!












Une ruelle de Ollantaytambo




On déjeune au marché d'une soupe pas bonne(c'est rare!) et on se remplit de bananes et de yaourt, avec un café par dessus! Après ça, on se sent lourds, mais on essaye quand même de grimper jusqu'à la tête d'inca sculptée dans la roche.
Il fait très chaud, alors on fait un truc cucul: Alain grave nos noms avec un coeur et la date sur une grosse feuille d'agave!
On reprend courage et on va marcher 2heures au bord de la rivière. Vers 16h, on va retrouver Maryse et Francis à la gare et, qui a dit"le monde est petit"? On croise un jeune couple qu 'on a rencontré en octobre au ....Népal! Ils font un tour du monde en visitant des écoles car elle est instit'. Ils étaient dans notre hôtel au Chitwan et on a passé 2 soirées ensemble! Bien sûr on a plein de choses à se raconter et on a failli louper nos amis.
Et ça aurait été dommage, car c'est l'anniversaire de Maryse et ils nous invitent à un pique-nique à l'hôtel avec vin chilien. Pendant qu'ils vont faire les courses, on part acheter des gateaux. Maryse a droit à une grosse bougie blanche! Le veilleur de nuit nous a installé une jolie table avec une nappe rose dans le patio, on doit pousser la table quand il se met à pleuvoir! On passe une dernière journée à Cusco, et au matin on prend le bus pour Puno.
Sur les billets (achetés à"une nana qui nous inspire confiance"), il est écrit: Hotesse, boissons fraîches, café, air conditionné, video, toilettes et même de la lecture!
Ah la belle galère! On part déja avec 1/4 d'heure de retard, mais le chauffeur s'arrête une dizaine de fois pour ramasser des clients en dehors du Terminal. Puis, il manque rentrer dans un camion dont le chauffeur, furieux, appelle les flics. On se fait arrêter un peu plus loin, tout le monde va au poste pour s'expliquer et là, le chauffeur du camion envoie un"bourre-pif" à notre chauffeur ....qui se retrouve KO avec quelques dents en moins!
On perd encore 1h.!Quant à tout ce qui était prévu sur le billet....même la porte des toilettes ne ferme pas!
Bref, on arrive à 15h30 à Puno, le dernier bus pour Copacabana en Bolivie est parti à 15h! on va donc reclamer à la Police Touristique, ça nous prend 1/2h de plus, et on doit dormir à Puno.

Les prochaines nouvelles viendront de Bolivie.
Bises a toutes et tous.
Josephine

vendredi 22 mai 2009

Bulletin No 7















Date: 9 Mar 2009
On a fait un tour de ville à Piura et l' après-midi...on s' est écroulés!
On a fait 3 courses au supermarché voisin le soir. Il faisait frais dans le magasin, j'ai acheté 2 soupes chinoises .
2 minutes après notre retour à l'hôtel, coupure de courant! Pas de ventilo, pique-nique à la frontale et à la bougie, plus question de chauffer l'eau pour la soupe et il fait si chaud qu'on n'en a plus envie!
Départ pour Chiclayo le lendemain matin. 3heures de bus confortable, paysage désertique du nord du Pérou.
On retrouve , tout à fait par hasard, le petit hôtel où nous étions il y a plus de 3 ans, ça nous fait plaisir!
On dîne au resto chinois, ici ça s'appelle un "chifa", le serveur nous raconte un bobard, qu'il nous a servi la meilleure qualité de Pisco etc....
Bref, on paye notre Pisco Sour (hmmm, c'est bon!)2 soles de plus(0.50euros)
C'est bien les péruviens, truqueurs, arnaqueurs, sympas quand même!
Le lendemain, on se fait une overdose de musées. A Lambayeque, le Musée Bruning(on aurait pu s' en passer!), puis le Musée Tumbas Reales de Sipan, qu'on a déja visité mais pour moi, c'est le plus beau Musée du Pérou.
Notre chauffeur, qu'on paye à l'heure, est d'une lenteur éxasperante, et, sous prétexte de sens uniques, nous fait faire 4 fois le tour de la ville!
puis il nous débarque dans un resto pour touristes très cher!
On decide de faire nos radins et on se fait conduire à Fereñafe où se trouve notre 3ème musée et on déjeune d'un almuerzo(et toc!)
Jeudi, déja, on part à Trujillo.
Le midi, on déjeune dans une petite cantine où on entame la conversation avec un monsieur qui se dit descendant d'Inca(pas moins!)
Il nous raconte des anecdotes sur son pays et nous balance la Marseillaise en espagnol!
Le fondateur du parti APRA, Victor Raul Haya De La Torre, emballé par les idéaux de notre pays(à l 'époque où on préférait encore les mots en "té" aux mots en "isme" ), en avait fait l'hymne de son parti.
Notre inca termine en déclarant que quand on le mettra en terre, il faudre 2 cercueils: un pour son corps...et l'autre pour sa langue!
La ville de Trujillo est encore plus belle que dans notre souvenir. La vaste Place d'Armes est entièrement cernée de façades coloniales(bleu et blanc, rouge sombre, ocre) en parfait état avec de superbes balcons de bois. En son centre trône une sculpture imposante surmontée d'un bel éphèbe représentant "la Liberté".Il court, une courte cape flottant sur ses fesses nues et musclées, brandissant bien haut sa torche et,(Maryse et moi avons tenu à faire le tour pour vérifier, car il n'est pas question de vous fournir des renseignements erronés) il ne porte pas d'autre vêtement!
On passe devant un théatre où les familles sont venues assister au spectacle de fin d'été(ici les grandes vacances terminent le 2 mars!)d'un atelier de Marinera. C'est une danse, d'origine espagnole, très élégante, typique de la région. Les jeunes filles portent de longues jupes
amples avec lesquelles elles jouent, les garçons ont un pantalon avec une haute ceinture tissée, une chemise blanche et un chapeau à large bord. Il y a de petits bouts de chou qui se debrouillent tant bien que mal et le beau Victor qui a un joli jeu de jambes!
C'est très agréable de se promener le soir en ville, les rues sont animées, les magasins ferment tard et il y a un petit vent frais qui nous repose de la chaleur étouffante de la journée. On n'a pas non plus besoin d 'être toujours sur ses gardes comme en Equateur!
Le lendemain , Francis et Maryse sont partis avec une agence faire le tour des principaux sites, ils vont tout savoir de la culture des Moches et des Chimus (j'ai pas inventé, juré!).
Nous, on les a visités il y a 3 ans, on ira donc se balader au bord de mer, à Huanchaco, après la sieste.
On a loupé Huanchaco, il faisait trop chaud et on a dormi jusqu'à 16h30!
Le soir, devant le Club Central, on a rencontré un jeune expat., de Brest, et on a failli se retrouver à la reception de l'Ambassadrice de France....mais les gars n'avaient ni veston, ni cravate et Maryse était en tongs!
On s'est rabattus sur le concours de musique folklorique, mais c'était une telle cacophonie qu'on a jeté l'éponge, on est allés se coucher, il était presque 11h!
D'ailleurs, le soir suivant, on s'est couchés encore plus tard car on a pris, a 23h le bus de nuit pour Lima. A 23h10...je dormais. Le bus était très confortable, on a retrouvé le bel Hotel España, plein de plantes vertes sur les terrasses, les tortues, les perroquets, les chats et les groupes folkloriques( qu'on ne pourra pas aller admirer car les 5 et 6 on sera déja loin!)
Le midi c'était dimanche, on est allés à Barranco, une banlieue de Lima au bord de mer et on a déjeuné au buffet Rustica, toute la cuisine typique à volonté pour 6.50euros.
On a trop mangé et on est allés à Miraflores, la banlieue très chic, prendre un capuccino (pour presque le même prix!)devant la mer.
La on a eu un gros coup de pompe et on est rentrés.





Le lendemain soir , on a pris le bus de nuit pour Arequipa, super EXCLUSIVA, complètement allongés, des sièges à 180degrés comme dans les avions en classe affaires....ceux qu'on regarde avec envie en montant et en descendant!.
Je me suis réveillée aux premières lueurs du soleil sur le volcan Misti.
On était au 1er rang, à l'étage, c'était très impressionnant, surtout quand on est entrés dans le tunnel, heureusement que le chauffeur savait viser!
A la sortie, virage dangereux...j'ai compté une quinzaine de croix!
Arequipa, la Ville Blanche, est toujours aussi belle.
Au Terminal des bus, on tombe sur le Señor Herbert qui a une agence de tourisme, il nous trouve un bel hôtel, à un bon prix, nous vend un tour dans le Cañyon de Colca, les billets de bus pour Cusco et un hôtel à Cusco dans la foulée!
Le tour dans le Colca était moyen, de longues heures de bus le matin, quelques arrêts pour voir les vigognes(sauvages) les lamas et les alpagas(domestiques).
L'après-midi on va aux piscines thermales(on y a pris goût!)et le soir on a droit à la Peña pour touristes, mais on en avait un peu marre et le bain nous avait cassés!
Le lendemain c'est mieux, on va voir les condors , on en observe quelques uns, difficiles à photographier et on remonte dans le bus. Soudain, à quelques mètres, un volatile énorme vient nous narguer, tout le monde se précipite pour descendre.....il est déja loin!
On va dejeuner et on reprend la route.
L'altiplano s'étend à perte de vue, ponctué des taches sombres ou claires des troupeaux d'alpagas et de lamas, de lourds nuages de pluie fondent sur nous tandis qu'au loin le volcan Mismi(Mismi: volcan -mère, Misti : volcan-père), tout enneigé, est auréole de soleil. Sur ses pentes, nait le fleuve Amazone.
J'adore ce paysage et je me sens en parfaite harmonie, à tel point que je plonge dans un sommeil profond, dont je ne sors qu'à l'occasion d'un cahot plus prononcé ....quand ma tête cogne contre la vitre!
Au bout d'une éternité, on rejoint une bonne route asphaltée qui descend sur Arequipa, avec cette fois-ci en point de mire le volcan Misti dans son bain moussant de nuages.
En arrivant à l'hôtel, on a une inquiétude, on n'a pas de nouvelles du Señor Herbert!
Mais, au téléphone, il me confirme qu'il passera nous prendre à l'hôtel à 20h tapantes, demain, pour nous amener au terminal des bus.
Elle est pas belle la vie!





Demain , c'est déja aujourd'hui...et on part pour Cusco tout à l'heure .
A suivre....
PS.1 Je joins une photo de nous dans le bus
PS.2 Je n'enverrai pas de cartes postales, le timbre coûte le prix d'un Pisco Sour......mais on en boira plein...à votre santé!

Bulletin No6




Date: 26 Feb 2009
Lundi matin, départ pour Cuenca. On longe la plaine cotière, et la route commence à monter dans la forêt de nuages. Sur les côtés, on aperçoit de gracieuses fougères arborescentes, puis ...des nuages.
Notre chauffeur se faufile entre les ornières, les nids de...condor, les coulées de boue et des pans entiers de montagne écroulés!
Encore un trajet rockn'roll, je crois qu' on doit avoir le même chauffeur depuis le début .
On va monter comme ça jusqu'à 4125ms, dans un paysage de Paramo magnifique, à travers le Parque Nacional Cajas, on croise des lamas, il y a des élevages de truites, des petits lacs glacés. On redescend sur Cuenca à 2500ms.
Cuenca est une très jolie ville coloniale, avec de belles églises , une cathédrale monumentale. On va en bus à Sigsig visiter une coopérative de "toquilleras". C'est ainsi qu'on appelle les femmes qui fabriquent les "sombreros de paja toquilla", les fameux"panamas".
Dans tous les villages qu'on traverse, on croise de nombreuses indigènes, un paquet de paille sous le bras, vaquant à leurs occupations en tressant des chapeaux!
Un des principaux attraits de Cuenca, c'est le Parc Cajas, mais Alain a toujours son problème de cheville, Maryse est à plat après son rhume, un break s'impose.
Justement, dans mon guide, on parle de Vilcabamba, la Vallée de l'éternelle jeunesse, où paraît-il, les gens vivent centenaires!
Ni une, ni deux, nous revoila dans le bus.
Cette fois, le chauffeur est plus tranquille, mais pas la route!
On passe de 2500ms à 3200ms, puis on plonge dans la vallée à 1700ms, comme ça 2 ou 3 fois. A chaque fois on voit la végétation changer ....et Francis verdir!
Arrivés à Vilcabamba , on peut constater qu'il y a encore de beaux vieillards, quant aux vieillardes....elles sont aux travaux des champs!
On est dans un hôtel façon club de vacances, l'avantage c'est qu'il y a une piscine, des jacuzzis, un hammam, un sauna , un...ternet et un spa!
Tout ce qu'il nous faut!
Aujourd'hui, j'ai fait la totale: soin du visage, massage du cuir chevelu et soin des cheveux, massage des pieds et cuisson pendant 40mns dans le jacuzzi débordant de mousse parfumée aux herbes et aux huiles essentielles, je me serais crue au milieu d'une barbe à papa géante!
Après le hammam d'hier, aujourd'hui on est relax! Il nous fallait ça car les festivités commencent avec 3heures de retard, comme il se doit en Equateur!
Il y a un joli défilé l'après-midi, avec des danses. Ensuite on va à l 'arène de combats de coqs, mais on est loin de l'ambiance dominicaine, même les coqs sont plutôt ...pépères(ils doivent être vieux!), on se fait copieusement arroser de mousse et notre resto favori affiche un panneau "clausurado" ça veut dire : fermé pour non présentation de facture. Ici on ne rigole pas avec les taxes! On se rabat sur un autre ....qui nous fait payer une "taxe canaval!".Enfin on se rend au gymnase pour l'élection de la reine(Alain et Francis rèvent de voir de belles jeunes filles en bikini!)
C'était pour 20h, il est presque 21h et il n'y a encore personne!
La fatigue a raison de la lubricité de nos epoux.
Le dimanche matin, ils sont en train d'installer la sono pour le bal du soir, ça va pulser!
Le bruit est déja assourdissant, les gosses sont dechaînés, les ivrognes cuvent dans les coins , ça sent la "resaca"( gueule de bois)!
Après le déjeuner, on va voir à la gare des bus et le gars nous dit de ne pas trainer parce que cç va être chaud et il y aura beaucoup de monde. On serait bien restés un peu à l'hôtel, mais il a plu très fort cette nuit et la piscine ne nous tente plus. On repart donc pour Loja, où nous prendrons un bus de nuit à 23h.
Sur la route, c'est l'exode! Apparemment, tous les habitants de Loja ont décidé de venir danser à Vilcabamba cette nuit. Il y a un énorme embouteillage sur 2 files, le bus ne peut pas avancer contre ce flot de voitures, le chauffeur râle!
On arrive tant bien que mal vers 15h dans une ville déserte, 8heures à tuer!
On fait le circuit touristique décrit dans mon guide, çanous prend 1/2heure!
De loin en loin, on entend des pétards, on se croirait à Beyrouth, c'est la guerre civile, tous les gens sont terrés chez eux et .....on ne nous a pas prévenus!
A 23h on est dans le bus, a 23h10, je dors. A 4h du mat, on passe la frontière. Côté Equateur, pas de problèmes, côté Pérou, coupure de courant!
On doit réveiller le mec en frappant au carreau, c'est surréaliste, on remplit les papiers à la lueur de ma frontale. Ensuite on traverse pour un autre tampon(gaffe aux flaques d'eau!)Le chef est dans son bureau , il regarde un film à la télé....il doit avoir un inverseur, mais pas pour les employés!
Le reste du trajet se passe bien, on est arrêtés 2fois par des vaches (les ruminants, bien sur!),1fois par dsé chêvres, et 1fois par la police, ensuite , je dors jusqu'a Piura.
A Piura, il fait une chaleur accablante, on retrouve le goût des délicieux ceviches du Pérou, on commence un nouveau voyage. Merci à toutes celles (et ceux)qui m'ont envoyé des nouvelles, ça m'a fait très plaisir. Ce n'est pas la même chose quand on est en France, je peux rester des mois sans écrire ni téléphoner,mais je sais que vous êtes LA!
Mais quand je suis loin, vous me manquez!
A bientôt
Josephine

bulletin no 5


Je sais, j ai pris du retard !et en ce moment ,on est en train de se la couler douce et je suis complètement ramollie!(pour tout vous dire, je sors du hammam!)
Je vais vous balancer en vitesse le bulletin No 5 mais on devrait en être déja au 6!
Mais envoyez-moi aussi de vos nouvelles, bande de fainéants!

Guayaquil

Donc, Bulletin No5
Mercredi,on quitte Baños à 6h30 du matin pour Guayaquil et les plages, à 10h10 on a déja fait 52 kms! on est lancés à une vitesse folle(au moins du 40kms/h) sur une piste à peine asphaltée, boueuse et trouée d ornières. On s' arrête pour un oui pour un non à cause des travaux.
Théoriquement, on contourne le Chimborazo, mais on pourrait être au Pole Sud que ce serait la même chose car on ne voit pas à 2mètres, on est en pleine purée de pois.
Vers 13h, ça s arrange un peu et on débarque à Guayaquil à 14h30....en plein déluge(ça devient une habitude!)
La gare routière est toute neuve, on dirait un aéroport international!
Après avoir trouvé un hôtel, on va déjeuner à 17h...il était temps!
Il y a une très longue et belle promenade, le Malecon 2000, le long du fleuve, c'est très agréable, d'autant qu'il ne pleut plus.
Jeudi matin, on visite la partie nord du Malecon jusqu'a Las Penas, un joli quartier d'artistes, plein de jolies maisons anciennes.
Vendredi matin, 8h, on quitte Guayaquil pour les plages. Il pleut!
Il nous faut plus d' 1heure pour sortir de la ville, on traverse les faubourgs, les gens pataugent dans la boue et les ordures, une autre vision de la plus grande métropole du pays!
Dans le bus, on a droit à un magnifique film chinois de kung-fu, 50 morts à la minute, les sièges près du téléviseur sont éclaboussés de sang(heureusement, nous, on est au fond!)
La clim est à donf! Francis et Maryse ont l'air de momies, drapés dans leurs paréos!
Alain a mon écharpe autour du cou, quant à moi, au dernier moment, j'avais embarqué ma veste!
A 10h30, en plein milieu d'un second film, on nous débarque pour changer de bus. Tous les bus qui passent sont bondés, un chauffeur de taxi nous fait une offre ...qu' on s' empresse d'accepter .
A 11h45 on est à Montañita, le paradis des surfeurs, c' est plein de beaux gosses bronzés, de rastas qui vendent des bijoux de pacotille...et on patauge allègrement dans la gadoue, car la municipalité refait les routes!
Montañita semble un paradis, comparé aux autres villages que nous avons traversés, d'une laideur...fascinante!
Complètement déprimés, on boit un café, on fait un pipi, et on remonte courageusement dans un taxi pour pousser jusqu' à Puerto Lopez, 40 kms plus loin.
La côte s' anime un peu, devient moins plate, le soleil se met de la partie, on arrive requinqués à destination!
On passe l' après-midi à jouer dans les vagues(petites, pas de surfeurs!)
l 'eau est à la température idéale(dans les 75 degrés) Il fait beau et chaud!
Le soir les hirondelles, après leur festin de moustiques, s' agglutinent par centaines (spectacle disparu chez nous) sur les fils électriques, on dirait la partition d' un musicien fou.
Puerto Lopez est LA petite station balnéaire d' où partent les tours d' observation des baleines, de juin à septembre.
Dans une très jolie baie cernée de falaises, une longue plage de sable fin (un peu gris), au sud , les barques de pêche et, bordant la plage sur toute sa longueur, le Malecon, d' un côté les cabanes en bambou au toit de palmes qui offrent jus de fruits et cocktails, de l' autre, les hôtels, restaurants et boutiques de souvenirs.
Il ne faut pas gratter plus loin, c est pas La Baule!
Depuis hier au soir, la ville est en effervescence, les gargotes de rue s' installent partout où il reste de la place c' est aujourd' hui le 14 février, St Valentin!
La St Valentin, pour les latinos, c'est non seulement le jour où on prouve sa flamme à l' élu(e) de son coeur, avec force sous-vêtements(de préférence rouges et sexys!)démonstrations en tout genre, gateaux et cadeaux extravagants, mais ça va plus loin, car on en profite pour faire savoir à sa famille età ses amis qu' on les aime, c' est pourquoi, Alain et moi, nous vous envoyons à tous UN GROS POUTOU!
Ce matin, donc, nous avons photographié le retour des pêcheurs luttant contre les frégates et les pélicans qui essayent de partager le butin. On a marché jusqu au bout de la plage, ça fait une trotte et on est rentrés épuisés par la chaleur et la baignade....c' est trop dur!
Après le déjeuner de poisson frais, on a fait une petite sieste et on a trainé le reste de l' après-midi ayant épuisé toutes les ressources culturelles du village!
Après un cocktail de St Valentin(le coeur n' y était pas car Maryse a un gros rhume)on a dîné et on s' est couchés tôt.
A 22h30, papi et mamie étaient donc au lit, l'un lisant, l'autre faisant des mots croisés, quand

l'enfer s'est déchainé sur nous!
Un ouragan? un tsunami?un tremblement de terre?un volcan?
Tout en même temps: la discothèque!
Au moins 2893 décibels de Salsa et Merengue, j'en avais les jambes qui dansaient toutes seules!
Alain n 'a pas voulu se rhabiller, il souffre encore de la cheville.
Ca a duré toute la nuit,vers 1h30, je me suis rappelé que j' avais des bouchons d' oreilles au fond du sac, ça a bien atténué le bruit ,mais le BoumBoum des vibrations continuait. J' ai dû dormir, car Alain a tout rangé dans la chambre sans que je m' en rende compte!
On rentre à Guayaquil dans l 'après-midi du dimanche et je vous balance le No 4!
A bientot
Josephine
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Bulletin No 4

La Laguna de Quilotoa

Bulletin No 4
Le samedi on a passé Baños pour aller directement à Puyo, dans l'Oriente, la porte de l'Amazonie.
Alain a fait une chute au Cotopaxi, sa cheville a doublé de volume, donc, repos forcé.
On arrive à Puyo en plein déluge, ça n'a l'air de gèner personne!
Ici il pleut (très fort) au moins 3fois par jour!
On se trouve un hôtel, pas génial, mais correct.
Le dimanche, la cheville d'Alain va beaucoup mieux, mais on traine à l'hôtel jusqu'à midi. Maryse et Francis sont partis pour la journée faire une excursion dans la jungle.
L'après-midi on va au jardin des orchidées et là, grosse surprise, le propriétaire, passionné, nous consacre 2 heures pour nous expliquer toutes les propriétés des plantes, médicinales ou aromatiques, il nous fait admirer avec une loupe de minuscules orchidées, plus petites qu'un moustique et aussi belles que celles qu'on peut trouver dans le commerce! On passe un moment formidable.
La ville de Puyo n'est pas emballante mais elle a un certain charme et même un charme certain aux yeux de Francis et Alain, fascinés par les somptueuses poitrines des demoiselles autochtones, dues, certainement, aux quantités de poulet aux hormones qu'elles ingurgitent(dit la mesquine!).
Bref, tout le monde est content, on a même trouvé un bon resto.
Lundi matin, on referme nos sacs; dans un plastique, les chaussettes qu'on a lavées il y a trois jours et qui ne sont toujours pas sèches!
On part pour Baños et ses eaux délicieusement thermales. Dans le bus, les sacs s'envolent dans les virages, on est encore tombés sur un fou du volant!
On doit s'accrocher, heureusement on arrive au bout d'1h1/4(on en avait mis 2 a descendre les 1000ms !)
La ville de Baños est assez sympa, mais en pleine saison, ça doit être blindé de touristes.
Le soir a 18h on va aux thermes, il y a 3 piscines, 2 très chaudes 45 et 38 degrés, et 1 froide, et aussi l'eau qui arrive directement de la cascade.
Il y a beaucoup de monde, on a l'air de langoustines dans un court-bouillon, la couleur de l'eau est marron/jaunasse, c'est à cause des mineraux!
On est assis dans l'eau jusqu'au cou sur un banc de pierre qui fait tout le tour, il y a plein de gens au milieu qui attendent qu'on craque pour prendre notre place!
Je vais 3 fois me doucher à l'eau de la cascade, j'ai tellement chaud que je ne sens pas l'eau froide! Alain garde ma place bec et ongles!
C'est assez chouette, les couleurs du couchant et la cascade à côté donnent la touche romantique, dommage qu'on se croie à la cantine avec tous ces piaillements!
Quand la nuit est tombée, on sort du pot-au-feu et on va dîner puis ...dodo.
Aujourd'hui, mardi matin déja, on a vu la télé espagnole qui parle d'une autre forte tempête en France, on pense très fort à vous tous, on va pas se plaindre parce qu'une petite bruine contrarie nos projets de rando!
On traine en ville , on prend un café et on décide d'essayer une autre piscine thermale cet après-midi.
Nous allons aux bassins d'El Salado, un peu délabrés, mais propres et beaucoup plus calmes qu'hier soir.
Je barbote tranquillement dans la même eau jaunâtre quand j'ai la frayeur de ma vie!
En bougeant la main, je sens un corps dans l'eau, je pousse un cri et reste pétrifiée, il y a un macchabée!!
Quand le bonhomme est ressorti de l'eau, j'ai pensé que la Virgen de Aguas Santas avait accompli un des nombreux miracles dont elle est, paraît-il , coutumière!
J'ai dû faire 20 longueurs de piscine dans l'eau froide avant de retrouver mon calme!
Quand on a eu fini de cuire , nous sommes allés à la Tarabita.
C'est un moyen de transport très ancien, inventé par les incas pour traverser les rivières: une nacelle glisse sur un filin.
On a déja utilisé ça au Pérou, mais là, la rivière est à 100ms en dessous et la traversée est sur 500ms !
Les gars restent a terre pour nous prendre en photo(il faut bien que quelqu'un puisse rapporter un souvenir aux enfants!) et Maryse et moi, on s'envole!
C'etait génial, on a fait l'aller-retour(même pas peur!). Ensuite, le chauffeur de taxi nous a proposé le saut à l'élastique, mais là, on s'est dégonflées!
Quand on sera a la playa, j'essaierai de vous passer quelques photos.
A+
Josephine

Bulletin No3

La montée au Rucu Pichincha

Quelques paires de "cuyes"

Au marché aux bestiaux d'Otavalo

Un bel équatorien

Bande de petits veinards!

J'ai pris du retard, alors vous allez en avoir 2 pour le prix d'un ....et le No 4 est déja en préparation
Latacunga est une jolie ville, pas trop grande, il y a un nombre incroyable de restos plutôt chicos qui proposent des almuerzos à 2.50 ou 3 US$.
On trouve une agence pour nous emmener vendredi au Cotopaxi (seulement au pied du glacier car, quand j'ai parle à Alain de crampons et de piolets, il est devenu vert, il ne veut décidement pas marcher sur de la glace....froide)...d'autant que l'expé pour le sommet ça coûte bonbon!
On a negocié en même temps une voiture pour la Lagune de Quilotoa.
Donc, nous nous rendons au grand marché faire quelques emplettes pour notre excursion de demain et on achète une bouteille de vin chilien pour un petit apéro. Après avoir descendu la bouteille, avec du fromage et de la charcuterie espagnole, on a un coup de mou et on n'a plus envie d'aller dîner dehors!
Le matin, à 7h, départ pour Quilotoa; en route, on s'arrête à Tigua, où des artisans,( mondialement connus!)peignent des tableaux naifs sur des peaux de mouton. J'adore celui qu'on a acheté avec une indigène assise sur un condor en plein vol!
En arrivant à Quilotoa, on installe nos affaires chez une gentille dame quechua, on se fait un petit mate de coca, un pique-nique et on part faire le tour de la lagune .
C'est un magnifique lac de cratère, à 3800ms, qui hésite entre le bleu turquoise et le vert émeraude.
Le tour de la lagune(18 kms) se fait par les crêtes, ça monte(jusqu'a 4000ms), ça descend, on est le plus souvent au bord du vide, bref, pas du tout une promenade de santé!
En plus, c'est sans doute un effet d'optique, mais plus on avance....plus l'arrivée recule!
En traversant un petit bois de pins, on tombe sur un gisement de bolets! les mecs en sont malades! ici personne ne les ramasse ni ne les mange.
On arrive fourbus chez notre hotesse qui nous a preparé une soupe de quinoa et du lama en sauce.
Son mari, Ernesto, est guide, il vient bavarder avec nous, c'est un garçon sympathique, partisan des mouvements indigènes, il m'apprend quelques phrases en quechua(le lendemain, j'essaierai de les mettre en pratique, je m'obstine a dire bonjour en quechua ....on me répond en espagnol....jusqu'à ce que je m'aperçoive que je disais merci!)
Nous avons tous les 4 beaucoup apprecié cette incursion dans une famille, on a même aidé le petit Johnny a faire ses devoirs, mais le clou de la soirée , c'est quand Francis a sorti sa ...bouillotte !
C'est vrai qu'il ne fait pas chaud dans la chambre(12 degrés le soir, 9 le matin!)mais il y a trois tonnes de couvertures qui glissent et qu'on passera la nuit à essayer de rattraper.
Deuxième jour:
Après un copieux petit déjeuner, nous partons en compagnie de Cesar, le papa d'Ernesto, pour Chugchilan, 1000ms de descente jusqu'au fond du cañon, puis 200ms de remontée, bien raide, jusqu'au village.
Le paysage est magnifique, une mosaique de champs cultivés parsemés, ça et là, de quelques moutons, des lamas , des anes et des chevaux, des maisonnettes aux toits de chaume, et partout les couleurs vives des châles des femmes, un enfant sur le dos un autre à la main.
Cesar nous fait connaître les herbes médicinales.
Nous arrivons à Chugchilan à 13hrs, nous retrouvons Guillermo, notre chauffeur, almuerzo(déjeuner) et retour sur Latacunga....assez crevés!

Alain et moi, avons pris la decision solennelle de décerner un diplôme à Maryse et Francis qui, avant de faire un petit trek avec nous en Birmanie l'année dernière, n'avaient jamais fait de grandes randos....Et les voila en train de faire le tour de la Lagune de Quilotoa et le vendredi nous montons jusqu'au glacier du Cotopaxi, 4800ms!
Francis râle bien de temps en temps qu'on l'attire dans des pièges, mais il ne resiste pas beaucoup!
Donc aujourd'hui, au Cotopaxi, nous avons eu beaucoup de chance car le ciel etait complètement bouché et ça s'est dégagé juste au bon moment quand nous arrivions au refuge, puis une autre fois quand nous étions près du glacier.
Nous n'avons pas vu beaucoup d'animaux, des chevaux et des taureaux sauvages, un petit renard et des oiseaux sur la lagune.
Ce soir on profite de notre grande chambre, avec une table et des chaises pour refaire un petit pique-nique(avec vin chilien!)Demain matin ,on reprend le bus pour Baños.......

jeudi 21 mai 2009

Bulletin No2

Bonjour a tous!

Vendredi matin, nous voila partis pour le marché d'Otavalo. Comme d'habitude, je pique un petit roupillon dans le bus, rien vu du paysage. On trouve un hôtel confortable et pas cher près de la gare des bus et on part à la découverte. La ville est proprette, agréable, les gens sont amicaux. Les femmes portent de longues jupes avec un corsage brodé aux manches flottantes, leurs longs cheveux noirs serrés dans une natte, les hommes sont très élégants en pantalon blanc assez court surmonté d'un poncho bleu marine. Ils portent aussi les cheveux longs , certains sont très beaux!
Le samedi matin , à Otavalo, c'est le marché le plus célèbre d'Equateur, on craignait le pire, mais c'est la basse saison, il y a peu de touristes, on se promène en toute tranquilité, sans être continuellement harcelés, on marchande en plaisantant, on achète , bien sûr, quelques bricoles, bien qu'on en ait deja vu la plupart en Bolivie ou au Perou.On déjeune dans un restaurant familial qui propose la spécialité du coin, le cochon au four, accompagné de salade, de croquettes de pommes de terre et de "mote", du mais cuit, séché, et recuit! On arrose ça de limonade à la fraise(des fraises énormes et délicieuses, on en trouve à chaque coin de rue!)Et pour le dessert, on s'offre un "helado de Paila", une glace qui se fait dans un chaudron en cuivre, sur de la paille!
Ah, j'oubliais, le matin on est allés au marché aux bestiaux!
Il y a de tout et surtout des"cuyes" (prononcez:"couilles") ce sont des cochons d'Inde et, pardon aux âmes sensibles, mais ici, c'est un mets de choix!
Il y a des vaches, des taureaux, des moutons, de grosses truies(Alain en profite pour faire des photos...cochonnes!)et une femme camelot qui vend des casseroles et des couvertures, elle a un baratin du tonnerre!
Que dire encore d'Otavalo, il y a des patisseries à tous les coins de rue, ça sent super bon , et le camion de ramassage des ordures est accompagné d'une jolie musique andine qui fait sortir tous les gens de chez eux, enfants et adultes, leur poubelle dans les bras!
On a dîné en ville dans un resto pour gringos et on a arrosé nos pastas avec un Pisco Sour!
Au rez de chaussée il y avait une noce, les femmes et les hommes , en costume traditionnel, se trémoussaient sur de la musique moderne latino! on serait bien allés danser avec eux!
Dimanche matin, la ville est très calme, il fait un temps mitigé, on va à pied à la cascade de Peguche, joli endroit. On quitte Otavalo après le dejeuner, et pour terminer ce week-end idyllique, Francis et Maryse se font piquer dans le bus, l'un sa veste, l'autre sa polaire et un châle!
Ca n'entame pas notre moral(ni le leur!) et on retrouve notre hôtel à Quito qu'on avait quitté!
On prend un taxi pour le joli quartier de Guapulo, tout en descentes ou en montées(ça dépend dans quel sens on va!)mais c'est dimanche et tout est fermé, on se replie sur la Ville Coloniale, somptueuse, toute éclairée, on trouve un petit resto qui n'attendait que nous.
Lundi matin, on grimpe dans un bus et on va aux Thermes de Papallacta, on barbote pendant 3heures dans une eau très chaude, puis on redescend au village prendre un déjeuner diététique: Soupe de mais, truite frite, pommes de terre frites, riz...Le tout arrosé de jus de "tomate de arbol", un fruit en forme de tomate et qui pousse dans...un arbre. Une journée inoubliable!
On est en super forme et on retourne dîner dans le quartier Mariscal pour notre dernier soir à Quito. On dîne au Patio de la Colon y Pinzon, un resto fréquenté par des équatoriens, c'etait très bon et bien servi. Le ventre plein, nous rentrons sagement nous coucher, demain, nous ferons route vers Latacunga .

Bulletin No1

Salut à tous!
Des nouvelles des "globe-croqueurs".
Qui a dit qu'il fallait faire des kms pour sentir le souffle de l'Aventure?
Nous avons quitté la maman d'Alain jeudi pour nous rendre chez nos amis Maryse et Francis , à Bordeaux.De BX, bus pour Madrid vendredi soir.
Etre à l'arrêt du bus à 21h, départ à 21h30.Déja l'arrêt était très improbable, pour cause de travaux!Mais le bus est enfin arrivé à 22h18 et s'est arrêté 1/2 h plus tard à 500m de chez nos amis, pour le dîner!
C'était le fameux soir de la tempête, il y avait un vent à décorner les boeufs. Moi, j'ai dormi jusqu'à la frontière! Là, tous les camions étaient stoppés ou devaient faire demi-tour. Alain me réveille pour m'annoncer qu'il y a une terrible tempête en Espagne aussi, c'était l'apocalypse!Notre chauffeur avait le gout du risque.
Il téléphone à sa direction qui lui dit ...de continuer!
A 5h30 du mat.on était près de Burgos(200kms de Madrid), on change de chauffeur, et là ,on a eu droit au fou du volant!Heureusement, je m'étais rendormie! Alain, qui n'en menait pas large mais n'osait pas me réveiller de peur de déclencher une pire tempête, m' a tout raconté: Plusieurs fois le bus a fait de grosses embardées mais s'est aussitôt remis en ligne grace a l'EPS (vive le progrès!), ça n' a pas calmé le chauffeur, et malgré le passage du col de Somossierra, nous étions à Madrid à 7h15, soit avec seulement 1/4 d'heure de retard!
On a debarqué chez Viviane et Mathieu et on a passé un excellent W.E. avec eux.
Quand Maryse et Francis sont arrivés par le même transport le lundi matin ils nous ont raconté les arbres abattus, les routes coupées etc...Bref, le lundi après-midi on était fin prêts pour le vol Madrid-Quito sans escale avec Air Comet , de médiocre réputation! Finalement, l'avion était neuf, nous étions bien placés et le vol s'est très bien passé, malgré tous les gamins équatoriens (petits, mais dégourdis!)qui n'arrètaient pas de courir en tous sens. Francis a même dû intervenir quand un lilliputien de 6 ans a commencé à essayer de débloquer l'issue de secours! A l 'arrivée, organisation impeccable dans l'aéroport, la douane, les bagages, tout se passe très vite et le taxi de l'hotel nous attendait. Alain n'a pas dormi de la nuit(il avait déja dormi 6hrs dans l'avion allongé à l'arrière!). Quito est une très jolie ville, très propre, surprenante. La Ville Coloniale est splendide mais le côté Ville Nouvelle est intéressant aussi, étagé sur des collines, troué de grands parcs. Le 2ème jour, nous sommes allés visiter le Musée Guayasamin (le grand peintre équatorien) et la "chapelle de l'homme" qu'il a fait édifier non loin, c'etait beau et émouvant. Au musée il y avait également une collection fabuleuse de céramiques précolombiennes. Maryse et Francis sont allés se photographier à cheval sur la ligne de l'équateur!Le soir, on s'est encanaillés dans le quartier Mariscal Sucre, où il y a des restos à la déco extraordinaire....on a diné au buffet mongol c'était moyen!
3ème jour, on est un peu acclimatés(Quito est à 2800ms et ça se sent!), on décide de monter au Rucu Pichincha (4700ms).On prend le TeleferiQo, la nouvelle attraction de Quito, qui nous monte à 4100ms. Le plafond est très bas....c'est complètement bouché! A l'aller, on n'a rien vu du tout, mais le chemin pour l'ascension est très bien tracé, alors on y va. On a finalement renoncé à presque 4600ms car le sommet était complètement dans le brouillard, il y avait des mares de boue à traverser et on avait tous mal à la tête. En rentrant on s'est pris la grêle, puis la flotte juste en arrivant au TeleferiQo, mais on a réussi à prendre quelques jolies photos de la ville.
Pas sûr que ce soir on joue les noctambules!