lundi 15 mars 2010

Voyage Venezuela XI





























































Dauphin ...rose

Ou...... Les Poupeney se la jouent Crocodile Dundee

Nous quittons Merida ce matin pour un tour dans les Llanos.
La montagne est bien plus belle de ce côté, il y a beaucoup d'arbres, de jolies maisons
et de grands hôtels plutôt excentriques ( des châteaux forts, des chalets suisses démesurés ! ),
et même l'œuvre

d' un illuminé local, une chapelle de pierre. On s'arrête près d'une
jolie lagune, à 3700 ms, il fait frisquet, d'autant que le gars de
l'agence nous a dit de nous habiller léger !
Les pentes sont couvertes de frailejones, ces jolies plantes
duveteuses, ce doit être magnifique à la floraison. On s'arrête
près d'une jolie cascade, le voile de la mariée, mais il n'a pas plu
depuis 6mois, le voile n'est pas très large!
On redescend vers les Llanos, on déjeune de viande de bœuf grillée
( un peu cuite!)
accompagnée de salade (plein! ),de yuca, de plantain frit et de
fromage genre mozzarella, un vrai festin !
On traverse l'Etat de Barinas, une végétation superbe, des arbres
immenses, puis on arrive dans l'État d'Apure, le paysage a changé, on
traverse de vastes plaines gorgées d'eau, il y a une quantité
d'oiseaux incroyable, de toute les couleurs, les plus spectaculaires
sont les ibis d'un vermillon éclatant auprès desquels les spatules
rose tendre font pàle figure !
Je n'ai pas compté les iguanes, les caïmans, les "capibaras" ( de
gros rongeurs qui ressemblent à des cochons d'Inde géants)
On arrive au campement sous une pluie battante, tant mieux ça va
rafraîchir l'atmosphère !
La plaine s'étend jusqu'à l'horizon interrompu seulement par la
silhouette des vaches.
Au matin, nous partons faire un tour en bateau. C'est un vrai paradis
pour les naturalistes, c'est l'enfer pour moi car je n'arrive pas à
faire les photos que je voudrais!
Vous allez être déçus, mais les oiseaux volent trop vite !
Voici donc un catalogue ( non exhaustif) des espèces rencontrées:
Des hérons, petits, grands, très grands.
Des ibis de différentes couleurs
Des palmipèdes
Des rapaces, guacamayo, gavilàn, osprey (tiens, la marque de nos sacs
à dos !), un aigle pêcheur.
Des Martin-pêcheurs
Des petits, de toutes les couleurs
Le pechicastaño, ou agame, rare, bleu au poitrail noisette.
Des tortues, des iguanes à tête verte, des caïmans, ( quasiment
partout! )
Des familles entières de capibaras
Nou pêchons quelques pirhañas que nous offrons aux rapaces et nous
tombons sur une petite troupe de dauphins ....roses!
Non, on n'a pas bu, ils sont gris sur le dos et roses sur le ventre,
seulement on ne voit pas toujours leur ventre.... Et pour la photo, je
n'ai eu qu'un bout de nez blanc !
Il n'y a que la loutre géante que nous ayons loupée....
Nous rentrons déjeuner, enchantés, nos 2 cuisinières, Ninfa et sa
maman Janira, nous ont préparé un délicieux repas, les spaghettis al
dente, les petites bananes vertes frites, le poulet, tout est bon,
nous prenons nos meilleurs repas depuis le début du voyage, ici et
chez Martin.
AVERTISSEMENT:
Herpétophobes, Viviane, Maryse......
Ce qui suit est susceptible de vous choquer !
L' après-midi nous partons à la chasse à ...l'anaconda.....
Brrrrrrrr !
Le fameux ( ! ) Tony Martin, est en photo sur le prospectus de
l'agence avec un anaconda sur les épaules !
Nous, nous partons à la recherche du monstre avec Alin !
Il entre pieds nus dans la boue des canaux presque à sec, remue les
jacinthes d'eau, dérange un caïman qui s'éloigne en grommelant, on
croit que c'est du cinéma quand, soudain, on aperçoit La Bête !
C'est une femelle d' environ 6 ms, pas commode, elle nous regarde d'un
sale œil ! On prend des photos et on lui fiche la paix. Les anacondas,
c'est comme les champignons, une fois qu' on a trouvé le premier......
On tombe sur un mâle, plus petit, bien planqué dans les herbes, on le
hisse sur la berge pour mieux lui tirer le portrait et, en rentrant au
campement, sans même chercher.....on en aperçoit un troisième !
Le soir il n'a pas plu, et après avoir affronté les grosses bêtes,
il a fallu en supporter de plus petites !
Des myriades de moucherons nous tombent dessus, sans crier gare !
Difficile de nous endormir, ça chatouille!
Dans la nuit je me réveille, les intrus ont disparu et j'ouvre grand
la porte, aussitôt arrive Totor ( on les appelle tous Totor!) un
adorable chiot ( qui doit déjà faire dans les 30kgs! )
Totor commence à ronfler et Alain se demande qui partage notre
chambre !
Bien avant l'aube, le vacarme commence: les coqs donnent le signal
( quels volatiles stupides!), les dindons, les chiens, les poules, et
tous les petits oiseaux reprennent en chœur !
Après le petit déj. on part faire une promenade à cheval.
Les chevaux sont beaux et bien entretenus, on voit encore plein d'
oiseaux. Une fois rentrés au camp, on part à pied avec Totor mais cet
andouille se plonge dans l'eau d' un canal et on craint qu' il se
fasse bouffer par un caïman ou un anaconda !
Ce soir, Raùl, notre guide, nous a prévenus, on doit aller pêcher
notre dîner!
Alain et moi, on n'est pas très doués, heureusement que nos
compagnons se débrouillent mieux !
On aura quand même quelque chose à se mettre sous la dent: quelques
piranhas, pleins d'arêtes, et d'autres poissons plus charnus
Les bandes d'ibis qui picorent dans la plaine pendant notre partie
de pêche ressemblent à des coquelicots dans un champ de blé.
Alin déniche une grosse tortue terrestre.
Dimanche matin, nous repartons pour Mérida, sur la route il y a
parfois un caïman écrasé.
On aperçoit un fourmilier, il s'éloigne d'un pas vif et lourd à la
fois, ici les gens l'appellent "oso hormiguero", il est de la taille
d'un ours brun.
Les orages de ces derniers jours ont provoqué des incendies un peu
partout, mais les berges des étangs commencent à reverdir.
On passe dans l'état de Barinas, les incendies ont sévi plus fort ici
car il y a beaucoup d' arbres immenses, la Ceiba, les Samanes en
fleurs, l'arbre à oreilles ( les gousses, marron foncé, en demi-lune,
ont la forme d'une oreille !)
Des manguiers pendent les petites mangues encore vertes, comme les
boules du sapin de Noël.
La route monte dans le brouillard jusqu'à 3700ms, puis redescend
rapidement sur Mérida où un beau soleil nous accueille.
Demain, on rentre en Colombie








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